Parle aux arbres qui sont affairés à la terre parle à son feuillage. Épie la cascade des vitres qui sont reflétées par un rire. Une belle occasion la truelle à la main et l’envolée en biais dans sa chambre-appentis. Il faut couper la planche qui sera taillée en forme de ce truc à planter quelque-part qui soit aussi un centre planté pour qu’y lève la patte quelqu’un. Une belle occasion à faire travailler dans l’appentis mettant sa machine en action son idée en paroles pour une occasion. Parle à ce truc des arbres qui sourdent de terre. Au rire qui sourd d‘une gorge gelée de transparence ouverte un feuillage en éclats. Met les grolles des flaques aux panards du ciel qui tire un pan de langue et lèche les carreaux. C’est une main de reine et une peau de daim qui astique les arbres qui sont affairés à la vie domestique de l’amour humain. Et qui sont reflétés dans les vitres d’un rire à la gorge d’une occasion soldée de biais. Parle à sa propre écorce la truelle en main. Se fabrique ce truc de biais qui prend la main de l’occasion qui passe avec sa peau de daim et ce rire en éclats de dame de carreaux.
Salutation de l’ange qui annonce qu’on est fécondé-Gros d’un jour nouveau. Partage.
Paul Valéry (les cahiers)