Ce hot dog annoncé est très opératique dit la bonne faim penchée sur le berceau de la langue. Je compte sur le chien qui guette sa cuisson pour que le sens advienne. Les babouches du flair glissent sur le plancher-oreilles-à- matelots d’Ulysse l’imprudent. Le ciel bouffe son pain canin d’une saucisse qui est son pipeau bleu. Naguère on exprimait poste ce petit bleu. Cire bien d’autres pompes que celles du vent. Navigue lentement. Glisse sur le plancher de la langue allez-ouste comme au fond des mers le factionnaire d’Énée. Mais ne pas oublier la moutarde costaude de la poésie pour donner du piquant. Puer est cette enfance qui mordait dedans comme dans ses parents et le sens que ça prend. La faim compte ses dents. L’enfant mord dans ce chien qui reconnaît son maitre qui croque l’enfant. Est comme un chèque en blanc. Est le moutard d’un chant que personne n’entend. Sinon que c’est le goût fumé de ce printemps qui mord à belles dents dans la pâte mal cuite et inassimilable de son occident.
D’un grand coup de rétine/ le grand boulanger appelle. Et nous payons en signes/ très curieux la valeur indéniable fournière, tiède, transcendante
César Vallejo.