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Article publié le 10 janvier 2015. oOo Où suis-je se réveille la main du matin s’ébroue c’est donc ton frère entend qui se réveille à coté c’est sa main. C’est un matin nouveau du siècle des barrières. Pense qui je suis sa main dans les ornières pour voir comme il pleut. Sachant qu’il ne pleut pas. C’est l’été la pensée murmure c’est l’été un autre le matin. Pense c’est aujourd’hui sur son charbon ardent. Moins ardents d’être humains de ce temps sont humains les humains de ce temps. Pense ce temps de froid ce temps sans la pensée derrière les barrières qui parlent les cons qui parlent qui écoutent le nez dans la merde. Se gâche un matin de plus il en a vu le vieux qui voit sa main et ne voit qu’elle un autre et pense à son café. Pense les encombrants sur le trottoir les pas dans l’avenue des femmes. Avenue des femmes donc se dit je suis l’avenue. Etait car aujourd’hui le vieux n’a que les pas l’âge des chocolats aux pieds des charentaises. À peine une ruelle et encore et va donc prend son pied lorsqu’il prend la plume et qu’il écrit. S’informe des barrières nouvelles et se dit rien à dire dans ses charentaises. Ceux qui au contraire disent avec force ne font que gueuler car ils prennent leurs pieds pour dire et à l’envers. Retournant les barrières de l’autre coté la main faisant le poing. Est vraiment réveillé maintenant pense je. C’est un nouveau matin lui murmure sa main qui s’ébroue s’est levée du plumard de sa nuit maintenant chocolat. Eut un petit moment manifesté un brin bon alors c’est humain mais ça n’a pas duré. Sinon c’eut été con. Se lève s’est levé pour touiller son café dont l’odeur vous parvient ici. Fraternité.
Attention au bourgeonnement ! Écrire plutôt pour court-circuiter.
Henri Michaux |
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