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L'œil remue sa queue dans le tableau imaginé |
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![]() oOo L’œil remue le brouillon de sa queue et funambule un sol profond comme du beurre sur son fil à couper le sifflet. Prend la mouche d’envols avec genoux loquaces. Des senteurs plus fastes qu’au talon d’Hector prennent la langue au trip. L’œil est décapité. La chambre est un mélanome à retirer de toute urgence à la main vertement dit Cassandre. C’est elle qui écarte le cri de brebis du compost seigneurial de n’être pas présent d’y loger. Vers le champ est le champ donc la faux à la trace ses odeurs tigrées. Taupe coupée en deux le soleil des genoux suppute les écarts. Aiguise tous les torts de ce qui est sera. Accouche son oracle et crisse la tétine en jupe de salive pour ouvrir la bouche. Plein d’essence se fait sur talon d’Esaü d’une chaise. Est porté. Et voit sotto voce qui parle pour entendre à la craie ciel enfer joue à la maquerelle en jouant sur les mots.
il se sentait pousser avec la satisfaction de baigner, rafraîchi, uniquement dans des choses qui se produisaient. Alors il s’enhardit ; il se délesta sur les chaises et voici- elles existaient.
Gottfried Benn (La conquête- in le Ptoléméen) |
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