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Article publié le 17 janvier 2015. oOo Ô lointaine patrie de mes mots inaccessible terre de ma langue sang que je n’ai pas versé mais que je reconnais je ne sais plus si je chante ou si tout ceci n’est que langage Je ne suis pas seul dans la nuit Mes pas ne sont pas les miens Le mur que nous touchons hôtel de nos angoisses porte les traces d’un long combat contre les forces de l’ignominie Qui est cet être qui m’accompagne et me parle comme si je l’aimais Sa peau est douce et ses mains tranquilles Ô impossible patrie du poème le sang versé n’est pas versé la mort n’a pas voulu de cette offrande La nuit est mon jour et le jour est mon rêve Je ne possède rien d’autre dans ce paradis du jour rêvé ou du rêve qu’un jour je ne sais plus je ne sais plus Je n’ai que mes yeux pour toucher l’horizon |
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