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Article publié le 15 février 2015. oOo C’est toujours contre un arbre blanc pour s’adosser. Sac aux pieds dans les feuilles qui tombent sur le temps. Vieux dos. Sur lequel dos écrire les pieds dans la mare d’arbres pis que noire d’être sa vie toute. Ce rêve où pour coNnaître à la vie de plein pied chante d’un noir oiseau à la voix barbe blanche que l’oreille voit. Contre un bel arbre mort d’être tout droit vivant feuille à feuille et l’oiseau qui ne chante deux fois. Mais le même que l’œil entend que l’arbre boit. C’est toujours et revient à la barbe de ça qui piète sur sa branche noire comme un soi présentement dit : je. Beau vieux dos et blanc-bec de l’oiseau contre l’arbre et non mort mais re-né devant l’immense ça. Ce grand beaucoup devant dans ce noir du présent chaque fois blanc d’un autre et plus noire la mare et plus cassé le dos contre l’arbre du temps qui perd gagne ses feuilles de plein pied dedans. S’adosse que la mort soit un bide vivant. Et vieille joie plus jeune et dans le dos l’enfant de s’en faire un présent. Pour à plein pied bien pris de soi en s’adossant à son vieux dos la main prise dans les naguères de l’immensément.
Car l’homme est tardivement une longue aventure/ Son accession est élan,/ Sa plénitude, un saut/ Son déclin, renaissance…
Laura Riding |
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