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Portrait de l'auteur en coroner
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 Article publié le 19 avril 2015.

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Je vais vous raconter une histoire de cadavre. Un mort sans os sans radiotélescope un silence momie à la corde. Au but et sans bavure est le récit du mort est une affirmation une odeur. La police des mots renifle des indices. Ce mort est sans os. L’écran est sans fumée passe sans s’arrêter déchire sa chemise met son cul à nu. Encule son polar en faisant discourir le mort et son auberge. Un petit minimum pour requérir l’audience n’est pas obligé. Éviter les « ne marchez pas sur les indices » et les « mort sans avoir souffert » « j’étais au cinéma à l’heure de sa mort ». Qui a parlé d’auberge a déjà disparu. Chemise déchirée retrouvée et perdue dans les doubles vécés. Le mort je qui converse s’ouvre à la raideur du récit sa police est le mort et son os son pas d’os de fantôme. W c ce o qui le pénètre à fond intermittences fond sans fond auberge mots outil et établi tournevis et musique écouteur de bas ventre accidenté à mort et mis par cet objet. Ce détail inutile est police un indice sur papier spatial. Le mort a sa parole qu’il a copulé sa vie avant spatial. Os d’auberge ravi sur son papier de triques juste un minimum de mots plutôt le souffle entier musique écoute et pompe son jus vénusien d’écouteur. Encore un peu cadavre son printemps d’auberge écrit son ciel son os en polisseur de son polar en grand écart me dit le mort son mot. Qui je ce mort ce moi d’auberge sur papier sur ventre déchiré en mots d’un tournevis un temps sur ses indices d’aubes coton-tige polar à niquer. Et trique à fond son os de berges bien vivant sur le Saddleback blanc et tout strié persiennes pris pour un nuage mais Récit cul nu comme la mort draguée. Le mot écrit est un indice est ce moi policier de l’auberge-Récit qui est ce mort sans os sur ma table de coroner de toutes parts. Meurtrie et maculée de vie de mots de chair et de bande sonore qui chuinte adieux froids perpétuels mortaisés aux indices voyeurs avec pour corollaire musique érectile et vrillée des toujours derniers mots jusqu’à preuve jaillie chair à flot couchée là adios froid.

 

Que j’explique ces passions mauvaises et je serai éclairé, j’en suis sûr-un indice ! un indice !-une hécatombe à la Pythagore si elle doit me tirer du labyrinthe.

 

Samuel Taylor Coleridge (carnets trad. Pierre Leyris)

 

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