Des machines très belles avec de jolis yeux comme des roues dentées. Des fleurs avec des parapets aux jambes de fillettes. Un énorme regard d’où s’échappent des drones plus vrais que nature. Humming-Bird Garden où les genoux fléchissent de la poésie. Des machines plus roses quand on les retrousse avec des mots féroces qui deviennent rouges sous des étrivières de sens accumulés. Des machines qui sont des machines même avec la chair rosée qui sert de carburant. Le corbeau de la ligne qui devient cordeau devient le timonier de ces belles machines menottées de frais. La prose s’endurcit d’amoureuse machine et laisse drap pour drap la page se tacher d’un spirituel cambouis.

on a mis les machines à sécher, sur les lignes à haute tension mal tenues, dans le brandy de l’air.

Cris Atwood