rien n’est plus accessible
que ces chemins de feuilles
au saut des carpes vertes
et du battement d’ailes
croisant d’autres facilités
comme l’eau morne des fossés
allant toujours plus vite
sans jamais revenir
à l’endroit exact du premier
caprice et de la dernière pluie
— se fondre ainsi le temps
d’une pensée qui ne dit rien
des dessous de la réalité
— l’écureuil progresse
vers le haut
avec la lente précipitation
de ceux qui n’ont jamais
éprouvé le vertige...