L’art et la science sont les vecteurs les plus puissants du cortex.
Leur capacité d’investigation est sans limite. Cette spéculation aboutit, pour l’art, à des formes, tandis que la science, elle, accroît les connaissances et les émotions inhérentes à la découverte.
Les êtres humains sont tous des personnages de Hopper, que les cadres urbains soient prospères ou dévastés. L’oeil du chercheur est rivé sur le volcan, dans le cratère, il suit, maintenant, le mouvement de la lave et les effets de son irruption sur le système végétal. Interaction. Datation. Conséquence. Perspective.
La création de l’univers est une histoire fantastique. Ou abstraite.
Repère orthonormé par l’espace et le temps.
Gustave Flaubert répond aux juges car Madame Bovary vient de toucher les bonnes mœurs, la morale publique et la religion. Il n’est pas condamné, l’héroïne traverse le pays.
Les consciences.
La fiction est sans doute la forme matérielle du plus haut degré de civilisation.Si elle contient les instincts les plus primitifs, les intentions les plus brutales, elle finit toujours par prendre une forme narrative précise, aboutie, qui diffuse sans limite l’émotion, le savoir, qui sollicite la réflexion, la mémoire, qui officie tel un scanner dont l’action, au bout du compte, agit sur la conscience.
La modèle.
La façonne.
La transforme.
Et le monde devient plus mobile.
Jusqu’à atteindre, parfois, les rives du bonheur.
Jusqu’à l’extase...