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Article publié le 15 octobre 2015. oOo Cette poussière est soulevée par un vent qui dresse pavillon dans les allées où le sceptre des pas est ce soulèvement. Pavillon arborant l’œil borgne du pirate et les os de l’esprit qui chante sans un bruit et qui flotte sur son tourment qui est la joie. Celle d’aller à l’abordage d’un corps toujours plus vaste. Le vent dans la poussière clame son ruineux ouvroir d’éternité. Cette poussière vient vers nous comme un oiseau de pierre dolménique et râpe la semelle de l’œil où son bandeau de vue crie : un vaisseau à prendre ! un autre chemin creux où dresser sa poussière !
Un temps pour que le vent brise la vitre mal jointe
T.S. Eliot |
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