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Article publié le 16 octobre 2015. oOo Si j’écrivais un opéra pensai-je un tout petit opéra. Un opéra chanté mezzo voce avec des clarinettes et de bruyants tambours en peau d’hypotypose. Un orchestre de nègres blancs et des enfants. Un bruit d’Oklahoma de théâtre à la K et qui ne serait pas un symbole d’objet. Avec anges et pistes de cirque aux genoux. L’urine des chameaux accréditant le ciel d’une bossa nova d’un bleu savantissime. Un opéra de joie fustigeant le bonheur avec un fouet sonore qui le ferait se dresser sur les pattes arrière. Il serait dirigé par un petit public que j’applaudis ici avec mes deux oreilles. Et ce cri entendu devant l’apparition sublime de l’actrice qui jouerait Lulu en tutu sublissime sur ses quarts de ton ! C’est comme un pas de deux ! J’ai déjà le livret qu’il ne faut pas comprendre mais interpréter.
et ce ne sera peut-être pas à la lutte mais à la joie que je finirai par succomber
Franz Kafka |
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