Neige et plafond avec un nœud coulant est cette page. Longiligne et rayée de tous les paradis et de tous les enfers et la serre vitrée en plein vol et pierres assorties. Car un vieillard enfant y brise la verrière qui enferme les fleurs d’hier en aujourd’hui. Il veille de son œil siliceux et serré dans un larynx qui tour à tour l’étrangle ou s’ouvre à deux battants sur le lourd et léger battement de son sang son long bail. Pend au plafond ligneux de la neige des bonds qu’il fait pour se défaire de ce poteau blanc et se refaire ailleurs serrant tout contre soi l’indication écrite et se joue du velcro résistant de ses pas. Le lieu arbore un masque mais le chemin danse sur les quatre pieds de ce poteau qui pend. Comme la serre pend la neige et le plafond avec un nœud coulant tout un paquet de vie comme un jambon à l’os.

Cette page-ci n’est seulement la fin de rien/Au sommet de cette autre.

John Ashbery