Regard loin de cet endroit éclaboussant la poussière. L’homme en action regarde les champs plats hostiles à son pied. Les oiseaux tombent à ses orteils qui sont aux vêpres de leurs ongles. La campagne est la couleuvrine asticotée de ses ainsi-soient-ils qui le font avancer. Car il avance à plat son immobile trajet et traverse ses guêtres-eaux rêvées sans rives mais à bord de son déchaussé pas. Car il veut dire tout le pâturage et le troupeau de soi qui est tout l’alentour. Sa restreinte et cinématique activité lui souffle des pensées mégottées mal fumées et doncverbi-ratées. L’herbe lui pousse et le lierre de l’eau lui verse un plein bock à ras bord de noyade une tasse amoureuse. À plein doigts de transcrire tant mal que tant mieux le morne paysage qui est le lieu-propos cambré sur son séant et les pâtes alphabétiques enfantines tripotées d’ennui pareil à l’enthousiasme. 

Pendantqu’il pensait ce qu’il ne pensait pas, ne regardait-il pas le paysage ?

João Guimarães Rosa