Une vieille bassine et des volubilis est le portrait du peintre par lui-même à la fois jeune et vieux. Dans la bassine un tas de vieilleries se cache parmi les modernités supposées. Bien sûr les vêtements d’emprunts et les quelques perdrix intimes et leurs voix plumées. Quant aux volubilis ils viennent convoqués par le mot ‘volubile’ et la bassine pour les ‘basses’ touches du plat réservoir où les phrases parcourent la ligne du front où les mains s’emprisonnent dans la voix sans ailes qui chante et survole le défaut qui luit au rempart de ses pas.

avec une retouche de saleté en bas, comme devenu noir après coup…

Fernando Pessoa (Alberto Caeiro)