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Article publié le 7 mai 2017. oOo Nuit bienfaisante et qui devrait durer par delà le réveil. Le rêveur y possède des propriétés aux frontière du flou et du presque attendu. Des errances voyagent en lui qui s’égare et cherche l’arrivée au lieu de son désir. Et là est le déjà et le désir est flou et c’est une frontière qui tisse le songe qu’il est et qui rêve. Au réveil le rêveur se dit que c’était lui plus vraiment qu’au réveil. Et ce n’était pas mieux peut-être mais lui-même son lieu sa raison tremblée par son parcours. Il s’aperçoit bien sûr que d’essayer de dire ici ce que ce fut est quasi impossible. Mais s’inventer son rêve qui l’a inventé en invoquant le branlebas de l’écriture remonte en déraison le mur de la frontière qu’il est à lui-même. Il se met en chemin vers ce lieu qui se tire à la ligne et s’éloigne à chacun de ses mots jusqu’à ce que son rêve soudain se replie en lui pour s’ériger sa haute tour de guet.
Le matin s’écroule comme une pile d’assiettes en milliers de tessons. Robert Desnos |
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