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Article publié le 13 juin 2017. oOo J’aimerais être ce dieu D’une pichenette faire rouler le rocher millénaire Aborder la vie enfin En solitaire Averti
Du haut de Dans les bas-fonds Ces espaces indécis ne me conviennent pas La terre du milieu déchire
Nulle part Pas même en moi-même Ce fortin de fortune Cette forteresse molle Qui aboie aux vents
La mollesse des chairs La fermeté des joncs Souplesse, souplesse Que le chêne enchaîné en prenne de la graine !
A belles dents, Tu mords dans la nuit noire, Belle des jours ensoleillés Est-ce là tout ton secret ? D’énigme nulle trace Et les clefs rouillées Roulent dans les serrures Eclatent en douceur Des lourdes portes de cornes J’entends les gonds qui grincent Ivoire est de mise Ebène salvateur Et les fleurs du frêle sureau Comme un voile de parfum Posé sur le cœur affolé
Ainsi aller et venir dans les parages, Aux abords de l’invraisemblable tourmente
Jean-Michel Guyot 5 juin 2017 |
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