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Article publié le 14 janvier 2018. oOo Sur la place ce sont les arbres qui sont en mouvement. Les grilles de métal se tordent sur la terre qui regarde de biais. Tout est souvent de biais même parfois le vent et les passants troublés. La vieille Déméter montre ses dents pourries à Saint Sulpice en rut. La place s’est garée près du marché des livres comme un annuaire. Aucun isoloir pour épargner sa peine à laquelle on se voue au milieu des pigeons. Le café de la place est celui où l’on vient pour naturaliser sérieusement l’espace. Car c’est comme avant l’homme, qui survient pour surprendre. Michel Deguy |
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