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Article publié le 9 septembre 2018. oOo La femelle est un animal polysexuel. Son squelette, là, dans le plan, impose la pluralité de son éros. Gorge, taille, bassin, pubis, vulve, parois vaginales, bouton … menstruations, règles, pertes … cycle menstruel … les substantifs s’enchaînent aisément pour évoquer sa polysexualité. Dilatation des tétons, humidification interne, excroissance du bouton … La narration commence à peine à investir un continent vaste, si vaste qu’elle sera bientôt amplement sollicitée. Et ce, sans limite. La femme est comme partout, sollicitant sans cesse le renouvellement des formes narratives, un renouvellement qui n’en finira jamais. Héroïne des films classiques, la caméra avance sa patine, d’un plan l’autre ou d’une séquence l’autre, oui, elle est en train de laquer ce beau matériau humain. Héroïne des films érotiques, ses différentes postures, ainsi que son regard vont au-delà de la transparence ou du dévoilement, oui, l’énergie pure et le don de soi - en un mot la générosité - irradient l’espace, irradient le plan. L’hypersexualité féminine semble omnisciente. La narration et son amplitude peuvent à tout moment commencer … |
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