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Article publié le 24 février 2019. oOo 311 L’aviron poursuivi par des poissons. Quelle joie de pouvoir en écrire La possibilité !
312 Brindille tombée Du bec d’une cigogne Au-dessus de chez moi.
313 L’endroit même d’une tragédie, Mais sans l’arbre Qui vécut longtemps après.
314 Un seul frémissement Dans la nuit Qui se peuple lentement.
315 La source s’est tarie Depuis longtemps : Demeurent les traces.
316 Charogne en feu Sur le bord du chemin : Fumée vue de loin.
317 Nous serons deux en arrivant. En attendant cette joie Je vole un fruit au maraicher.
318 Réveil dans l’après-midi sous un arbre. Le soleil a trouvé un chemin Dans l’épaisseur du feuillage.
319 Simplicité de la balade. Complexité de la fatigue. Nuits et jours du promeneur.
320 Noms des fleurs rencontrées Comme femmes au soleil Les jours de chance. |
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