La lenteur des quelques quintaux se lit, là, dans la statique massive et placide comme au centre du monde.
Au sein de l’espace nourricier qui s’apparente à des tableaux impressionnistes ou abstraits, de ces cultures archaïques ou intensives qui s’étendent à perte de vue.
Le profil lent et perçant diffuse toute la puissance et la majesté de l’affect animal, rehaussé sans doute par une rumination latérale longue et itérative, plastique, souple comme le temps.
La variété des couleurs se succèdent sur une succession de races qui incarnent des caractéristiques géographiques.
S’impose une évolution de la morphologie, inhérente à l’Histoire.
L’élévation simultanée de l’échine et de la queue se produit, maintenant, tandis que des yeux s’exile un éclat singulier, celui de la connivence.
Puis, c’est la texture organique du meuglement qui se répand dans le relief, le patine, le recouvre de ses chairs.
Le regard de la vache, un mammifère, est une invitation à scruter le temps et sa douceur, qui se répandent ensuite, sur soi.