Nous adulons parfois ce que nous contemplons

assis sur le banc de square de nos vues

souvent trop convenues

alors que je pensais au savon de Marseille

et que j’aurais tout aussi bien

cherché une serviette éponge après mon bain

ou un quelconque livre d’art pour admirer

les paysages de Cézanne ou de Corot

ou me faire convoquer par les vieillards voyeurs

pour en leur compagnie observer Suzanne

avec le faux prétexte de me cultiver

Dehors le ciel de Mars

soulevait dans l’effort le lièvre d’un printemps

et la chambre arborait un air de garnison

comme tout avenir