Poésie des voyageurs immobiles...
À l’œil nu, elle perdait la perspective
Du chemin de l’aller et espérait naïvement
Que je lui montrerais les prémices du retour.
Vous qui connaissez le moindre détail
De ce décor. Mais je ne connais que l’attente
Et encore je n’en dis rien pour l’exorciser.
Nous passons notre temps à trouver le temps.
Nous ne trouvons pas les lieux ni les personnages.
Et que penser de cette logorrhée qui me prend
À proximité de la chair ? C’est la poésie
Des voyageurs immobiles...