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Article publié le 5 janvier 2020. oOo Hirondelles traces beaucoup de signes dans le ciel Vifs comme l’azur embarqué
Hirondelles bientôt se posent Départ s’impose Village somnole sous les premiers frimas Une vieille femme rentre du bois pour l’hiver
Hirondelles, par grappes, se juchent sur les fils électriques A portée de voix, à portée d’aile, La douce portée
Hirondelles au repos composent une mélodie à chanter Aussitôt, à la jouer sur ton hardanger tu t’exerces Fjord entonne sa mélopée des hauteurs Plongées dans la mer Harfang des neiges approuve des yeux
Tendres moissons labourent mon cœur A rebours
Survienne le solstice d’hiver Flammes dans le cœur Dehors poudrin de glace danse dans l’air Pays se blottit sous les neiges tombées de la veille
Souvenirs assaillent-défaillent Viennent fleurir sur les lèvres humides Paroles de bonheur caressent les lèvres Rougissent les joues Et d’aise bruant des neiges s’envole vers les terres de France N’emporte avec lui que ses plumes qui le portent Et le sûr chemin du retour
Brumes mollement à l’instant se dissipent Chemine au loin la forêt musagète
Danse dans les fumées blanches parfois une fée S’accroche aux cimes des sapins Brume drue recueille puis disperse
Halo de grâce Sourires elfiques Poudre de vie, amie des neiges
Harfang d’un coup d’aile fend l’air vivifiant Son œil jaune toujours en alerte Dans l’hiver radieux
Jean-Michel Guyot |
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