Dans l’espace et le temps, entités hautement subjectives, se dressent deux unités verticales, anatomiquement opposées.
Distinctes.
Parallèles.
Par un jeu mouvant de divers éléments, les subjectivités s’attirent, s’agrègent, avant de prendre position dans le monde.
Si le champ oculaire donne les premières impressions, les autres champs ne sont pas relégués comme celui de la voix, accélérant la conformité mutuelle qui s’opère rapidement, à une vitesse excédant largement toutes les facettes humaines que l’on retrouve sous les substantifs tels que l’instinct, l’intuition, l’intellect ou encore l’éros.
Ce dernier, précisément, décide de l’agrégation.
Le silence et son épaisseur se font sentir, oui, le silence et sa ductilité sont sans doute les témoins les plus crédibles.
Un commerce des plus assidus, des plus intimes, s’instaure.
Il navigue paisiblement dans le silence, le traversant en permanence.
Puis, l’espace et le temps reprennent leurs intervalles, des intervalles sans cesse changeants, auxquels s’adapte le couple.
L’aigle à deux têtes.
Qui affirme sa majesté …