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Seriatim 2 - [in "Seriatim"]
Seriatim 2 - Pourquoi des hypothèses ? (Patrick Cintas)
[E-mail] Article publié le 4 octobre 2020. oOo
Alors qu’il ne perçoit que des impressions ?
Au fil de ses cheminements parmi les arbres
Au mur clouées comme nouvelles prometteuses
Langueurs des iambes sans bout du vers
Masque au lieu de coquille et gibbosité
Trottine de la poésie comme d’autres la violent
Suit les traces de l’écume aux coquillages fermés
Des crabes toujours distants et au loin se souvient
La force montante des flots de crainte d’y périr.
Rien ne remonte à la surface, pas même un noyé
Plein du soleil oblique en ces heures hivernales.
Perchée sur un rocher en forme de dos au mur.
De l’expression ainsi née de la rencontre fortuite. »
Décomposé en autant de dires que de façons.
Ou le simple fait de sortir te donne-t-il des ailes ?
Les autres, aux mêmes heures de l’année, ou chôment.
Imagine les martingales des canaux aux ponts d’or,
[…] Accroupies des femmes regardent l’eau bleue du lavoir. Il a fallu remonter avec elles / et subir leur charme fou. Pelotonné dans la panière ou à cheval sur des épaules. Panarium ou benna / le linge sent les hommes nus. « Ne touche pas à cette fille ou je t’arrache les yeux ! » — Marge des puits. Ou marge elle. Dans le journal Du jour présent Distingue le portrait De la fable politique. Puis l’interprète nue De la comédienne en chair. Remonte l’eau avec elle. En vacances jouant avec Ces scènes d’un autre temps. Rues aux plafonds de fleurs. Angles des changements de ton. Aux balcons le regard descend. « Avec toi je n’irai pas » Nous ne savons rien de demain. Et presque tout de ce qui s’est passé Entre nous : les sollicitations amères De l’insomnie aux doigts de rose.
Puits creusé selon les indications D’un petit diable en pierre dure Qu’une niche abrite de la pluie.
Iambique il marchait droit devant lui, poussière
Explorait l’accord et les résonnances de caisse.
Le diablotin n’avait pas perdu son air malicieux.
Penché. « Je ne sais pas où ça mène… Je veux dire :
Aux pentes gravies avec un scarabée d’or en poche.
Fouille du temps dans l’appartement voisin / archéologie Et fiction à l’œuvre des pratiques / cogne un pétale Sur le point de tomber / goutte perlée exprès pour lui / la rue dessous s’anime comme elle peut / personne Pour agiter la baguette pourtant enciélée / du moment Que rien n’arrive d’autre / le ciel gobe les idées une À une / et la radio-télé-réveil-réseau clignote un pseudo / « si tu sais où tu vas… » . . . mais il vérifie sa tenue De sortie avant d’actionner le pêne / possède clé et voit Double en son théâtre : le lecteur veut savoir si cet objet Appartient à la métaphore ou s’il n’est qu’utilitaire : : : Auquel cas il entre dans la boulangerie avec les autres / il en ressort avec de quoi sauter midi / pieds joints Des pièces jouées selon des lois conseillées par l’expérience / au passage se voit en fils de la terre dans une vitrine / Crise de larme en dedans : « je ne suis pas ce que je veux Être » / dans sa coquille il retrouve le poète qu’il a toujours Été : « ce n’est pas l’enfance / je le saurais si c’était ça / Aux femmes de ce temps la seule idée forgée au miroir ! » Crissements et crispations des chaussées : le poète simple Cherche une noisette pour son chocolat : l’autre fume un joint Hilare ou fou de joie : constatant que rien n’a changé depuis.
Pourtant sans cette réalité ya plus d’réalité ! Ya plus qu’du rêve et quelquefois du mythe / si jamais on a la chance de tomber dessus Par hasard donc c’est qu’on tombe et tout Seul pour se remettre debout et atteindre Les lieux de plaisirs / ya plus qu’des œuvres d’art
Ballade ou ode —
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Je ne voudrais pas te vexer, mais je ne sais plus où j’en suis avec toi. Des fois je me demande si j’ai bien fait de te conseiller de prendre des vacances. Je sais que tu n’es pas seul. Et c’est toujours en compagnie qu’il t’arrive des trucs pas possibles. Qu’est-ce que je vais trouver là-bas une fois que tu seras rentré et que je pourrais à mon tour profiter de ma propriété durement acquise ? Je ne devrais pourtant pas me poser la question. Quant à y séjourner en ta compagnie, je choisis de penser à autre chose. Passe me voir le dimanche d’après ton retour. J’ai des choses à te dire que je ne peux pas écrire, ne me demande pas pourquoi avant de les entendre. Ton hilh.
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