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Article publié le 22 mars 2020. oOo Comme des dents avant de quitter leur mâchoire ou les filets qu’on retire de la mer c’est ainsi que je considère les idées quand le poème les a lancées puis retirées en même temps d’un seul ahan la danse et le compost avec cet appétit magistral des autruches en même temps que je leur retire l’estomac pour vendre à la criée ce qui frétille de ce rien ce bâillement de poisson pris avalant en silence désespérément l’ancre de l’air j’en fais les sirènes de mon écriture en flux et en refus bègue tel Démosthène devant le sénat de mon ourse polaire dont l’appétit est aussi le mien notre commun et blafard prédateur libre a vous d’appeler poésie ce krill d’idées repues de s’être recrachées et avalées trop vite venues des bas fonds et d’une seule haleine |
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