Ce grand-écart floral sur le champ : des hamacs

De lumière en plein viol ; des ornières traversent,

Ce sont des oiseaux ; et les fleurs posent nues

En secousses sismiques jusqu’à l’épectase,

Et des éventrations superbes de rubis,

Au cul bleu-noir du ciel, Voluptas de l’égide

Braillent d’étendue débraguettées de frais

En un rot guttural de satin ; folâtrant

Avec les centurions de nos divinités,

Nous guettons l’éclosion sur les frustes ténèbres

Des corps affairés au tuf abécédaire

Où pissent des accords ventrus, des Hippolyte

Abreuvées d’alphabets, petits poucets des pins

Semant leur ombre avec la forte voix des paons.

(floralies) 8/10/04