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Article publié le 30 août 2020. oOo La contrée se dépêche à grands pas qui fleurissent, Eclatent dans les boues, les fenêtres des flaques Où pleuvent des lambeaux d’oasis- et des bêtes Etrangement leurrées de crins, de parfums De salles basses sans commodités dans les enfances, Avec des linges aux replis de tableaux noirs crissants Sous la craie qui sépare. Et tremble comme feuilles Aux bruits de l’avenue vitrée qui la menace ; Elle tranche l’écluse blanche où la paroi De sa traîne balaye un peu de neige grise De temps, sous l’averse se couche éberluée D’être si attendue, si neuve, si rouée, Comblée de nous confier ses bords, ses giboulées, Son cours qui coule entre les doigts de la pensée.
(à nous, confiée 19/05/05) |
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