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Le Moi d'hiver en ville |
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![]() oOo Et la ville est la ronce avec son ardillon, ses angles de beauté perverse, l’énergie des essieux souriants dans les jambes des femmes, qui creusent le métro du désir sous les rues sans refrain, qui se sont couchées sur la chaussée dans le froid monument des ailes arrêtées ; le vent est la façade profonde des pierres gemmes de la vie qui pavent les trottoirs ; et au cou de la pluie, sa voix de perce-neige hausse l’hiver construit d’hosties effarouchées comme des obus neufs sur un bastion d’élans de sourcils, et qui lugent sur la neige-vitre où la réalité botte le cul du moi avec ses prévisions moqueuses de clown blanc. |
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