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Seriatim 3 - [in "Seriatim"]
Seriatim 3 - J’ai dit : TI-REZ ! (Patrick Cintas)
[E-mail] Article publié le 28 février 2021. oOo Le chef de gare : « J’ai dit : TI-REZ ! » Et en même temps (ce qui est « très difficile ») Il souffle deux fois dans son sifflet En agitant son drapeau-signal Mais le carré reste au rouge. Il trépigne d’impatience. On entend : (ça vient de derrière le train Qui est rappelons-le Parallèle aux feux de la rampe Et toutes les vitres sont illuminées Avec des gens à l’intérieur, Calmes mais pas sans mouvements) Con la barba de los Moros Nuestro humbral barrendamos ! RÍO Ça recommence ! Toujours La même Histoire ! Les uns Se réjouissent des actions Guerrières et les autres Disent qu’ils ne sont pas En guerre parce qu’ils ne L’ont pas déclarée. On se Demande dans quel Monde On vit / D’ailleurs on n’a rien Demandé : mais le Désir est Tel qu’on s’assemble autour De la Table ronde ou carrée. Il attend l’effet provoqué par ce chant… Rien… On se croirait à Paterson Ou à Pise… Dès qu’on ouvre la Bouche, la Poésie reprend son Droit de chanter et de chanter Ce qu’elle veut / Écoutez-les : (il singe) Con la barba de los Moros Nuestro humbral barrendamos ! On se croirait en terre étrangère. Et pourtant c’est chez nous que nous sommes. Qu’est-ce qui se passerait si nous la quittions, Cette Terre Qui par définition appartient à tout le monde Et surtout à ceux qui la possèdent ? Pauvre de moi ! Le Droit de Posséder ce qui appartient Non pas aux autres mais à tout le monde ! Je me sens une âme de prophète, de devin ! Il reste encore du gris Un peu partout, Mais l’ensemble est naturel, Chaque détail apparaît Comme on est en droit De s’y attendre. Le train, lui, malgré Les efforts du chef de gare (secondé par le sycophante) Ne bouge pas et les femmes De ménage disparaissent (lentement) Les unes après les autres. Barbe des Maures et fesses des Juifs ! (s’écrie Río en allumant une cigarette) Nous sommes l’Égalité native parmi Les hommes qui n’en veulent pas Parce qu’ils pratiquent la différence Dans leur intérêt / Un peu de musique / flamenca, rock, milonga, tamtam / Mais on n’entend que l’acier des cordes Et des freins, des rotations et des Frottements, l’acier qui naît de la fusion / et rien de nouveau pour changer la Condition humaine en conséquence ! Con la barba de los Moros Nuestro humbral barrendamos ! Comme il nous plaît, l’après-midi Après le travail et pendant que le repas Mijote, de sortir sur le seuil, battu Par le rideau que le vent agite De tous ses plis : comme il nous plaît De nous dire que malgré tout, malgré L’Inégalité, nous sommes bien chez Nous ! Bonjour voisin qui me ressemble Mais la perspective est faussée Et on voit bien la différence De revenu et d’héritage / Nous ! L’eau, la semence, la chair enfin ! Priiiit ! Priiiit ! Siffle autre chose Qu’un bon verre de notre vin ! Le train s’est arrêté pour toujours, Devant la maison le train qui attend Que les conditions techniques soient Réunies / comme à Paterson ou à Pise :: : pendant que l’orchestre Accorde ses instruments (divers) Et que son chef mesure la portée Réelle du manque de dynamique Claire et clairement notée au bas De la ligne dont il connaît la fin. Braoum de caisse et de cymbales ! BLANCO Du fond de la fosse Voyons si j’y arrive… Mais il n’y arrive pas. RÍO Luttant avec les traces de gris Nous devrions partir Avant qu’il ne soit trop Tard / j’emmènerai Nera Avec moi avant qu’elle Se suicide / loin de tout ! BLANCO Festif Avant que ! Avant que ! Moi aussi je serai heureux ! Pas de raison de ne pas faire Comme les autres ! Heureux Et fier de l’être ! Loin d’ici Et pourtant à portée, en un Pays qui n’existe pas encore Parce que le Monde est en Expansion… RÍO Que tu dis ! BLANCO Tapotant de pupitre avec sa baguette Dire est un bien grand mot… Disons que je suis ce que je suis Et que ce que je ne suis pas est. RÍO Philosophie ! Pour moi, la pensée Est au-dessus de tout ce qui peut S’imaginer de possible en… pensée. BLANCO Aux musiciens Essayons un point d’orgue Après le da capo / (écoutant Le résultat) / je m’attendais À mieux / j’espère toujours Trop de mon attente, bah ! Con la barba de los Moros Nuestro humbral barrendamos ! RÍO Priiit ! Priiit ! Rien à faire ! Le chef de gare hausse les épaules, Faisant tournoyer son sifflet Au bout de sa ficelle Sous le regard du sycophante Qui ne sait plus à quel saint se vouer Et qui tord ses doigts dans sa bouche. Quel horrible spectacle ! (sentencieux) Qu’est-ce qu’on attend de cette existence ? À quoi faut-il croire si c’est exister qu’on veut ? Je n’ai pas de Maure sous la main pour balayer Et il ne possède pas de seuil ni même de rue Où promener ce qu’il sait depuis longtemps De la poésie et de sa place dans le monde.
Mon fils, je n’ai pas de fils mais je te crée Parce que je connais la beauté des oliviers Sous le soleil d’Andalousie / je connais La fille de dix ans qui touille la mie à l’ombre D’un mur ancien : sa vue sur le monde M’est étrangère : une fois que l’être Est créé il remplace le rêve / je connais L’influence des vents sur la terre été Comme hiver : connais la possession.
Voyons ce qu’un chien Qu’on n’a jamais vu Dans les parages peut Trouver sur nos seuils.
Comme l’intérieur est voisin de l’extérieur ! Nous n’avons plus de fontaines Ni de fruits à portée de la main. On s’est mis à la fenêtre pour l’écouter, Mais personne ne sort, Pas même les enfants qu’on tiraille Comme on peut. Blanco recommande la blanca. Dans la fosse, On recherche un joueur de cet instrument. Chercher n’est rien si on travaille Pour l’industrie, le commerce ou L’administration et si on a des en------ (respecter la coupure) fants / Quelle solitude tout de même ! Sans Dieu c’est difficile / c’est même Quelquefois impossible : ah le sang Parle pour nous ! Comme si nous Servions à quelque chose que l’Art Imite à notre place / « je suis venu En étranger et je repars en ennemi » / je connais bien la poignée de terre Arrachée à main nue au lit du fleuve. Des oiseaux chantaient sur la rive, Dans les roseaux chantaient, plus Vivants que moi-même / ruines Muettes des ombres / sans habitant Ni traces de lutte / la même pierre Qui ne fut pas lancée pour jouer Avec les autres / connais-tu la vie Comme elle se joue de toi ? — ici On ne meurt pas mais on disparaît. On tapote les vitres embuées, À peine impatient. On entend les pas précipités Du joueur de blanca, Mais Blanco exprime son insatisfaction. Il attendait quelqu’un d’autre… Lave le gris pendant qu’il est encore temps ! Laisse la rigole emporter ce peu de poésie. La rue est le véritable lieu du langage. Dedans, c’est noir de fumée qu’il faut dire. Une fenêtre n’est qu’une fenêtre, un système ! Con la barba… (il chantonne la la la) de los…. Qui sait ce que personne ne sait ? Je connais L’écume et l’embrun : soit. Je te connais Comme si tu m’appartenais : soit. Je reviens Ou pas : soit : coulée de bougainvilliers À l’angle sur la rue : soit. Bouche voilée Qui parle : soit. Le seuil de notre maison : Dieu ! À l’intérieur l’eau mouille le patio. La fille de dix ans revient des cotos : soit. Tu voulais exister et tu es : quel malheur As-tu causé dans l’esprit de ces gens ? Le train est agité, Comme si des enfants couraient Dans les couloirs, Bousculant les voyageurs Qui collent leurs oreilles aux vitres embuées. Le sycophante, au bord du quai, dans le dos De son chef, prévient que « l’heure ce n’est plus l’heure » Et que les temps vont changer : « Qui n’a pas droit à un jardin Et pourtant qui le possède ? Surtout, qu’on ne me reproche rien ! » BLANCO Voix lointaine Passent leur temps à exciter la jalousie Et l’égoïsme : « vous n’êtes pas égaux par définition » / je n’ai rien demandé Qu’une blanca et son joueur : un désir De couleur locale : mais le joueur est Blond comme les blés de Velez : soit ! (crispation douloureuse : Ça fait mal même si on est insensible À la douleur de l’autre) Qu’est-ce que j’attends ? Elle ne descendra pas Parce que c’est interdit. Et ainsi toute la vie : Dul------ (respecter la coupure) cinea / qui croit que croire Ne rend pas fou ? / Gor------(ceci n’est pas une coupure) Ur chez les cons : soit. Mais je n’en dis pas plus : Satisfaction j’écris ton nom. Je l’écris avec le sang des hom------(coupure indéfinissable) mes / et pour ne vexer person------ (idem) ne j’ajoute celui de la femme. J’écris ton nom en pénitence. Et je reviens avec Río sur les Lieux de notre enfance vieille Seulement d’avoir vieilli : soit. N’allons pas plus loin que la poussière. La porte git dans la broussaille : tu te Souviens ? Les amandes n’étaient pas Mûres. Le bleu des murs et ses ocres. « vous êtes venus en étrangers » Qui aime qui si ce n’est par épouvante ? Río (je me souviens) croyait reconnaître La pierre, mais la gravure n’était pas son Nom : ni le mien. Un nom comme les au------ (même jeu) tres : sans poésie à la clé. Homme de bien Ou femme fidèle ? Enfant pas sûr de lui Ni de ses rêves ? Río reconnaissait que Le monde est si petit qu’on s’y croit « revenu » / le voici assouvi, maître De ses émotions, capable de chanter À la place des oiseaux y compris le Rossignol / « comme c’est grand maintenant que je le vois de mes yeux ! » Et je répondis : « Ainsi soit-il ! » / fini les vacances, ami Río ! RÍO Quelle folie s’empare de nous Quand nous envisageons, ô naïfs, De dramatiser le court chemin Qui va de la pensée à la croyance ? Quel cinéma prend la place de l’écrit ? Quels personnages mi-humains mi-dieux Traversent le champ de la cour au jardin ? Ce matin (on voit le matin) je me sens plus Homme d’esprit que poète / je veux dire : Les choses prennent un sens que sans doute Elles n’ont jamais eu / et je me perds en fossé Et broussailles même de lilas ou de caroube : Animal ventral par nécessité de progression. Qui n’a pas vu la mort de près dans le mort Lui-même ? À la télé ou dans sa propre mai------ (re) Son ? Ce matin, j’ai le dos tourné à la réalité, Le film croit avec le temps et le temps pense Au lieu de croire :: : nous ne serons jamais Ce que nous sommes : voilà un point d’acquis Avant la crémation / BLANCO Je n’aime pas cette Tristesse :: : elle n’inspire pas ma baguette / J’aime ce qui m’inspire et d’ailleurs : je n’aime Que ça :: : voilà en quoi consiste notre différence :: : c’est à elle de choisir ! RÍO Wie einst… ? Voici un Matin comme les autres :: : mais sans elle :: : Qui a vu le film ? Qui a payé sa place ? Qui, Avant les autres, est sorti :: : dans la noche oscura ? Ne retournant même pas chez lui / vitrines noires et portes closes : tout est Prêt ! — y compris les effets de substance Sur la douleur / moi :: : le fleuve qui refuse De se jeter dans la mer :: : moi le promeneur Des sables :: : l’écumeur de voyages :: : le fils Sans père ni frère :: : voué à ceci : j’écrivais Parce que je n’étais pas encore poète / temps D’un encore / dit : enfance :: : je ne veux plus De ce théâtre ! Plus de ces ombres jouées Avec les dimensions :: : ce matin je veux Sortir : de moi-même et des autres :: : acte Sinon phénomène / avec ou sans elle :: : Coupant l’air / brassant haleines et cris / je sais que des fois nous sommes faits L’un pour l’autre :: : d’autres fois nous Prenons de ce pain parce qu’il est sur La table :: : et que personne n’y voit D’inconvénient :: : jambons des plafonds Andalous / le père se lève un peu, couteau En l’air, considérant sa filiation au passage, Le vin ayant troublé cette eau dormante. Derrière nous la porte est ouverte, poussières Des mines et des champs, pratique amère Des chemins qui nous reviennent, voisins Errant des rues de terre et de mauvaises Herbes / « sais-tu qui est qui ? » / le sang Parle pour nous : « des poètes ? jamais ! » Pas qu’on sache :: : mais qui sait si la blanca Est l’instrument des seuils ou autre chose De moins visible à l’œil nu ? Une invention À la gitane : « je sais ce que vous voulez dire et je le dis autrement » — matins sans nuit Comme souvenir :: : ce que vous avez rêvé Est la nuit même / marre de ce théâtre gris Et moite comme un portail d’usine ! Moi : Je suis ce que je pense être / et tu n’es pas Ce que tu as été pour moi :: : rôles à jouer Avec les dés pipés de l’aventure sociale / « qui n’écrit pas ? » / qui n’est pas l’écriture ? / l’auteur de ses propres jours sachant doser Hypocrisie et jalousie :: : existe :: : alba serena :: : au lieu de mettre en scène relisez ! jouez Faux :: : veux-je dire :: : les matins sont cristallins / on arrive au bout de la nuit et commence La nuit suivante / « avant j’étais un enfant » Des machinistes s’activent Sans souci d’esthétique… heu… théâtrale. Cela fait un bruit d’enfer ! On repeint même le train ! On réécrit les noms et les mots des panneaux. Les effets de volume sont sans épaisseur Sitôt qu’on les voit de profil. Río veut s’arracher les cheveux « mais ça fait trop mal ! » (Río reprend) Carton-pâte ! Nous n’avons pas les moyens De satisfaire la demande ! Nous agissons En fonction de notre connaissance de la Douleur et du verbe qui va avec : alchimie Des entrées et sorties / billets papillonnant Dans la rue qui nous donne son nom : voix D’enfants qui veulent en savoir plus / « qui Est qui ? » / « l’erreur est de dramatiser ce qui n’a rien à voir avec le spectacle » « as-tu mangé tout le paquet ? » / dire Plutôt : « en as-tu fini avec le contenu ? » BLANCO Exubérant mais toujours dans la fosse Oui ! Oui ! C’était comme ça ! Exactement comme ça ! Facile Mais rare ! Main dans la main Pour être conduits sans détour ! Tu te souviens parfaitement, Río ! Presque aussi bien que moi ! Et Pourtant tu n’es pas à la recherche D’une blanca — ô désespérément ! Au seuil de ma mort qui déjà chante, De l’enfant au vieillard, chante et Danse, barbes et fesses, et nous Venant de si loin que les pyramides Nous enchantent — ô désespérément ! Toute cette foison-fusion et Gor Ur ! TOUS À l’intérieur comme à l’extérieur Gor Ur ! Il y a de plus en plus de monde sur la scène Et quelqu’un propose « conséquemment » De la multiplier « car le besoin De dire ensemble Est plus fort que l’onanisme » / Le sycophante prend la parole en ces termes : Ce n’est pas parce que la température ambiante Est supportable et que même par endroit et Quelquefois on se les gèle que notre Monde N’est plus en fusion et qu’on n’a plus de souci À se faire quant à l’avenir de notre conservation En bocal :: : car :: : à l’extérieur du bocal l’Urine Est un principe salvateur :: : pas d’existence et Encore moins de vie sans Urine :: : il faut compter Sur elle et même la prier de continuer d’exister Si on veut vivre aussi longtemps que c’est math Ématiquement possible depuis que le premier Nombre a roulé sur le tapis tout à fait par ô Hasard :: : (il tourne la page) Gna gna gna heu (toune plusieurs pages et s’arrête de tourner aussi soudainement qu’il a commencé à le faire) Ah ! Voilà : notre Dieu ne s’appelle pas mais si on le nomme il vient en autant d’endroits qu’il y a de lieux de prière :: : c’est Pratique :: : car si (ici, dit-il, des considérations D’ordre métaphysique) ce n’était pas le cas On serait bien emmerdé :: : je tiens à prévenir Les autorités ! (il fuit et grimpe au rideau) LE CHEF DE GARE Impatient et claquant du drapeau Marre qu’on me prenne pour ce que je ne suis pas ! J’écris : « Mon cher fils, j’espère qu’il fait bon au Mali. Ici, c’est la grisaille tous les jours et les femmes sont… Enfin… Tu sais ce que c’est maintenant que tu as l’âge. Nous ne connaissons personne qui ait perdu un fils. Ça nous ferait du bien de fréquenter ces personnes Qui existent, comme tu sais. Mais l’État demeure Princier dans ce territoire qui se veut plus pays Que les vrais pays. Nous sommes si seuls sans toi ! Nous regardons la télé mais tu n’y es pas, hélas ! Sinon les trains passent dans les villes et les champs, Comme des rats. Il y a toujours quelqu’un qui Cherche quelqu’un, heureusement parce que sinon Le métier de cheminot serait bien ennuyeux ! Nera t’envoie ses baisers pour que tu en fasses Ce que tu voudras. Tu sais comme elle est patiente ! Si j’étais à ta place, je l’épouserais avant qu’elle Se suicide. (saluant du drapeau une vitre du train) Comme cet arrêt est strictement technique, mon fils, Je n’ai pas l’occasion de l’embrasser sur les joues Comme tu le ferais toi-même sur sa bouche si Tu n’étais pas si loin d’ici. Point à la ligne. Signez. (en aparté) J’espère que j’ai trouvé les mots… (cherchant le sycophante) Ça y est ! Je suis seul ! ÇA, ÇA Devait arriver un jour ou l’autre ! Un dimanche ! Comme si Dieu existait entre urine et fusion ! (il dingue, clac ! clac !) TOUS À l’intérieur comme à l’extérieur Gor Ur ! Río mains dans les poches, Comme s’il se baladait Dans Paris. Il a un air dans la tête Et il la secoue en rythme. « Il y avait longtemps que ÇA ne m’était pas arrivé » / il s’arrête Devant une porte fermée, Levant la tête comme Pour interroger quelqu’un, Mais il ne dit rien et voit Qu’on ne le voit pas. ÇA le rend triste. Merde ! Pas un enfant ! Pas même Une femme-enfant ! Pas de quoi Satisfaire une curiosité que je peux, Sans honte ni remords, qualifier de Légitime tant je me sens tributaire Du temps qu’il a fallu pour en arriver LÀ / LE CHEF DE GARE Et comment ! LE SYCOPHANTE Et comment ?
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