Les coffres de la mer sont ouverts à tous vents,
lesquels ont des égards d’amants pour nos falaises
au bord desquelles nous rêvons
avec de lourds bagages qui nous font légers
pour nous involucrer aux nervures du ciel,
sur un sol qui descend vers les basses contrées
où la joie devient rouge comme une écrevisse ;
et le foyer ardent de la terre excavée
s’ouvre sur un poème, pour nous mettre en main,
un sac rempli des raves rongées par les rats
délicieux des mots, nos plus belles ratées,
qui dans nos landernaux, viennent se pavaner
sur le folio où passe le poignet d’exils,
où la mer se raconte à nous comme aux enfants.