Mon sentiment est aujourd’hui le même qu’hier : il faut remonter la lecture de Meschonnic à sa (ses) source(s). Que ne s’est-il, plus avant, consacré à la lexicographie, par exemple ! En entreprenant le projet d’un Dictionnaire critique et raisonné du signifiant série et de la poétique sérielle, je ne peux manquer d’avoir une pensée pour l’auteur de la critique du rythme qui, finalement, ne disait pas de choses méchantes sur le rythme. Si sa théorie du rythme m’a offert de solides bases pour penser la série dans l’ordre du langage, il m’est paradoxalement difficile aujourd’hui de m’appuyer sur lui. Dans le Dictionnaire, il est omniprésent, bien au-delà des articles qui relèvent directement de la poétique. |