Extase du Midi avec ton Pérou toujours différé
et ton lot de mer interrompu pesant et hanté
comme un minuit sans aviron, ( mais des cheveux
promettant une épaule languidement nue),
réveille nous à ce silence lumineux
et rempli de treillages de voix, qui dispersent
le bruit des palais chenus comme les ombres
cependant avides de lumière et viens
comme Zénon d’Elée nous emporter ici
dans l’immobilité galopante et plénière
du rivage de nos attentes que nous sommes,
à quêter les abysses du songe éveillé
pour y puiser de soi le perpétuel plongeon,
vers de nouveaux naufrages brassant nos écumes.