Graham Greene a écrit : " Le désespoir est le prix qu’il faut payer lorsqu’on s’est fixé un but impossible ".
C’est cet idéal, cette représentation de la future existence qui constituent cette éternelle insatisfaction ; ce qui me fait crier : je n’avais pas rêvé de ça !
Comment briser cette fatalité ? Par l’Art, peut-être. Cet Art, comme une vision plus directe de la réalité, est fondé sur les capacités productives du sujet : cette création de l’imagination qui fait que l’on se sent vivant. Et toujours la fameuse question du sens de l’existence, ce choix moral qui détermine notre avenir.
Regardez ! L’Art est sûrement un pansement à mes blessures, douce enveloppe du traumatisme : réaliser notre propre identité par l’écriture, cet exutoire presque salvateur
Enfin le règne de la subjectivité, cet idéal d’accomplissement de soi où la réalité est à la hauteur de nos désirs, à la hauteur de cet affolement de nos sens.
L’effondrement, l’accablement, la douleur, l’affliction, la détresse, la tristesse, l’ennui, le tourment, autant de mots pour définir mon désespoir
cet achèvement du cur