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Article publié le 10 avril 2011. oOo ouvre la nuit passages teint mate des gens plastifié pété
pain famine pain par-dessus le toit pardessus la faim pansé fellation pénis perdu
les cités s’arriment des gens vaguent fellation passe fellation dans les cités entre politiq les gens marchent libre vaguent les HLM crépitent sous les balles gris gris s’arriment pasé les trottoirs tumulte
les rues "vidés de ses étrangers" par les toits s’arriment entre les toits les gens passent les rues s’cament par-dessus les bâtiments et le gris s’étale et le gris s’étale entre les gens qui s’barrent chez eux entre les gens noires les gen parent les gens passent passe des trottoirs gris les étages petits et la cage d’escalier les toits s’arriment gens gens gris cité HLM
se traîne en cavale vire au rouge dans les toits pasé trottoirs gris rouge rouge mon HLM brûle
trottoirs rouge rouge pass blancs rouge ça flambe le toit flambe les gens flambent sur ma cité le gris vire à l’écarlate s’étire rouge dans la peau viré au rouge
je m’arrime épris de justice ma peau écarlate je m’arrime aux gens et aux choses gris gris gris entre les toits les gens passent pasé ma peau se fane sur les murs de ma cité
les gens les gens les immeubles gris s’arrime les gens fétiche fétiche les gens les gens les gens
les immeubles passent s’étale gris sur les toits les immeubles gris les immeubles gris
on grimace les gens grimacent sur toutes les lèvres s’instaure le chant des lèvres qui chantent un sourire grimaçant qui bouge un entonnoir un entonnoir finaliste opéra les gens grimacent.
un homme apparaît dans l’arène, on salue et finalement il tombe
le théâtre se tait ils se lèvent l’arène s’ouvre le jeu s’calme arène arène les visages grimaçants de haine ; s’interpellent sur les lèvres se lit dans l’arène bondée se lisent sur les toutes les lèvres le no gagnant applaudit le rêve
dans l’arène vidée on sacrifie au taureau une danse on boit, on boit on perd les gens se morfondent dans le calvaire du quotidien dans le joug l’arène vidée des chacals le bœuf est mort l’arène vidée il reste un carnassier un homme s’apprête à le descendre d’un coup de couteau.
le ciel înorat l’arène vidée deux morts dont l’un soufre encore il lâche du sang le ciel înorat les gens s’étalent l’arène vide ils s’en vont
je lâche la pluie qui inonde le stade des gens se lèvent les gens se lev les gens s’étalent je marche un carnassier un couteau un carnassier un couteau
l’arène vidée les deux étalés qui souffre ils partent et défilent ensanglantés dans la rue on s’en va on vide carnea je m’arrime à la surface à la surface la ville se ferme des immeubles s’écroulent, les gens s’écroulent et crève
il grimace, c’est net il grimace l’arène vidée on s’en va dans l’arène de jeu espace catafîlc
vidée vide l’arène vide
les gens s’amenuisent au bout à la surface pase dans l’arène en contre bas ils s’affrontent s’évitent l’arène est recouverte les gens se croisent se recroisent s’éloigne la ville s’éloigne des villes qui passent ville qui passe
- înorat : en roumain se prononce “ înorate ” : nuageux - carnea : en roumain se prononce “ quarnéa ” : la viande - catafîlc : en roumain se prononce “ quatafileque ” : catafalque
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