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Article publié le 11 septembre 2012. oOo Il l’aimera, dans le silence des lignes, là où les mots rêvent de croiser le fer. S’en suivra un cri, une libération, une jubilation. Son corps n’est pas au-delà de ses mots ; ses mots font corps avec elle, aussi, quand il pense à elle avec toute la force de ses mots à elle, c’est comme s’il touchait son corps. Cela pour la pensée qu’il cultive d’elle, empreinte de tendresse, de respect et d’admiration, mais sa pensée va au-delà, c’est-à-dire au-devant d’elle dans le désir qu’il a d’elle dans l’espace-temps de sa jouissance de femme.
Alors, alors seulement, elle parle du fond de l’entière vérité de la femme de chair et de pensée qu’elle est : ses mots accompagnent ses gestes, les commentent, les appellent. Une sagesse nouvelle se fait jour qu’elle appelle amour.
Jean-Michel Guyot Septembre 2012 |
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