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Article publié le 23 novembre 2005. oOo Traduit de l’espagnol par Françoise HUPPERTZ OFICIO DE POETA
Dicen que estar solo es un día, como una pena nuestra que alguien nos cuenta. Como pisar en falso, como un infecto sueño que nos navega, como una lágrima abierta que se apuntala y luego se despeña, así nomás, sin siquiera darnos cuenta.
Pero otro día, estar solo. es un breve regocijo que inventamos para mirar el alma. Otro día es aquélla herida intacta en la mirada que como dulce llaga se nos llega, la mujer exacta que de pronto no nos ama, esta vereda incierta que nos acaba. Pero otro día dicen, que la soledad es como guardar la pluma y ser poeta.
MÉTIER DE POÈTE
Ils disent qu’être seule Parfois C’est comme notre propre peine Que quelqu’un nous conte C’est comme marcher de travers Comme un rêve infecte Qui nous transporte Comme une larme grande ouverte Qui se répand Et ensuite disparaît Tout simplement En nous ignorant.
Mais parfois Etre seule C’est un bref plaisir Que nous inventons pour rejoindre notre âme Parfois C’est cette blessure intacte dans le regard Qui, comme une douce plaie nous arrive L’homme exact Qui s’empresse de nous aimer Ce sentier incertain Qui jamais ne se termine. Mais parfois Ils disent Que la solitude c’est comme garder la plume Et être poète....
MIENTE TODA EMOCIÓN QUE NO ES DE MAR
Tal vez el mar vaciándose a lo lejos, oleando tu emoción, tu cargadura de sal o soledad, ciego de espejos, pula en sus ataduras, con gran viento, el eslabón incierto que acostumbras. ¡ Ah, cuánta inmensidad en tu contento ! ¿Qué persigue la sombra de esta hora ? ¿Qué juega en tu sed ser presencia y agua, ruptura de aire, polen de tus sueños, cuando la voz se yergue y te desanda ?
¡Oh, mar ! ¿ cuánta crianza, cuánta holgura hay en tu cabalgar sin la coraza, sin la criba del sol que no te alcanza, ni el eterno lamerte que no apuras ? Nadie rompa la voz, el canto encalla ahora su velamen. Frágil pluma deambula y mira ondear lejana escoria de soledad que estalla cual espuma. Miente toda emoción que no es de mar. Grave ansiedad destila aquel que mira y no sabe observar la eternidad, en donde hay más amor al mar que amar.
RENIE TOUTE ÉMOTION QUI NE VIENT PAS DE LA MER
Lorsque la mer, s’asséchant au loin, berçant tes sens et ton fardeau, de sel ou de solitude, aveugle de miroirs, polit avec grand vent dans ses amarres le maillon incertain que tu as fait tien. Ah ! Combien immense ton bonheur ! Qui perçoit l’ombre de cette heure ? Qui joue ta soif d’être présence et eau, brisure d’air, pollen de tes rêves, quand la voix s’élève et te fait reculer ?
Oh mer ! quelle progéniture, quelle ampleur Dans ton galop sans armure, sans la pointe du soleil qui ne t’atteint pas plus que l’éternel lame que tu ne retiens, personne ne t’interromps. Dans ton voilage, le chant échoue maintenant. Plume fragile qui déambule et regarde onduler la gale lointaine de solitude qui s’étiole en mousse. Renie toute émotion qui ne vient pas de la mer. Lourde anxiété fait couler celui qui regarde Et ne sait pas voir l’éternité Où il y a plus d’amour dans la mer, qu’à aimer.
Estos poemas pertenecen al libro Poemas Provinciales, publicado por la editorial El Taller del Poeta, de Fernando Luis Pèrez Poza, Pontevedra, España, 2004
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