Quel est le nervus belli de l’écriture ? se demande celui qui écrit ? Est-ce la sombre humeur de la mélancolie ? Ou les baguettes de Jacob devant ses moutons ? La chaise est nerveuse et grince la question de ce crépitement des lettres et des mots. C’est la guerre des mots qui paisse le champ noir de la bataille ici. Qui paisse la question. C’est la stupéfaction de notre désarroi nous dirait le momo. C’est rien, dit le gamin, des billes plein les mains : « c’est de se souvenir des osselets volants qui devenaient perdrix et tour à rattraper sur le dos de la main de la récréation ». Peut-être simplement ce besoin de tailler dans la réalité, avec l’arme adéquate arrachée au rocher.

je vois dans ton regard que maintenant c’est vu et entendu

Tennyson (The Lady of Shallot) (La dernière bataille d’Arthur)