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Article publié le 9 juin 2013. oOo Inventer c’est aimer. Tout amoureux est un inventeur de la personne aimée. La personne aimée si elle aime est aussi inventeur et l’un et l’autre l’invention de l’un et l’autre. Inventer c’est être l’un et l’autre. C’est une invention et tourne en rond dedans. Et plonge dans le lac de l’autre son abîme qui nage à pleins bras de ciel celui de l’autre. Aimer c’est inventer le sel de ce visage qui est ce visage ce ciel et ce lac. C’est inventer les bras de l’autre son abîme. Inventer les bras de l’abîme de l’autre. Aimer c’est l’autre abîme qui nage à pleins bras dans son abîme à soi. Plonger à la surface de son invention et y boire la tasse écumeuse du toast porté à l’inventeur. Inventer c’est aimer. Aimer c’est inventer. On cherche l’inventeur autre pour inventer la tête constellée. La grande tête qui contient l’agrandisseur des deux pris dans l’indivisible de leur invention. Mais qu’ajouter ? questionne leur dortoir-démon. Appétit d’inventions au crawl à bout de plis cherche un agrandisseur de bras jambes et bouches qui deviennent draps nageant profondément. Cherchant à inventer qui mène à la noyade avec jambes et bras inextricablement.
bien sûr, bonjours à vos harpons Paul Éluard |
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