Mademoiselle est de sortie avec son parapluie et ses petites bottes. Le mot rouge à propos des bottes est de sortie. On entend ses petits pas sous la pluie et dans la boue marron clapoter d’un sérieux sourire à petits pas. Ses lèvres aussi sont rouges sous son parapluie botté de pluie. C’est une image qui est venue fort à propos cette histoire de demoiselle sous la pluie. On jette son parapluie dans la boue qui crotte bien à propos ses bottes rouges et on vole son sérieux sourire à petits pas. La boue rougit aux joues d’être ainsi vue de mots en mots sans parapluie sous les doigts cassants et voyeurs de la pluie. On lui retire aussi ses bottes jusqu’aux lèvres on opte pour le rouge. On éventre l’image avec le parapluie qui git comme un couteau sur le pavé qui luit. On est mademoiselle qui sort son parapluie qu’on jette avec ses bottes qu’on retire avec le rouge de ses lèvres. On est botté de demoiselle sous la pluie. On suit l’image sur la phrase qui luit sous la pluie. Mademoiselle est de sortie est une histoire anodine et terrible et nue jusqu’à l’image de ce parapluie arraché et jeté de bottes retirées de lèvres arrachées à force de sérieux. Mademoiselle est de sortie n’est pas une histoire à proprement parler c’est le début et c’est aussi la fin. Ce qui écrit.

il y a un léger malentendu, monseigneur, dans nos contrées c’est à la hache.

W.M.Thackeray