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Article publié le 21 juillet 2013. oOo On tue tout ce qu’on aime lit-il. Aussi tout ce qu’on voit écrit-il. Et ce que l’on écrit on le tue vivement. On le terriblement ici à coup de soi. Comme jack l’éventreur il écrit ce qu’il tue tendrement. Tendrement. Et comme il se répète licencieusement. Et barbarismement et sans ponctuations que points qui font semblant. Qui font mal doucement. Doucement. Repose avec les doigts brutalement ses doigts dans les mots étouffés qui coulent lentement. Lentement. A rêvé qu’il mettait son cou autour des doigts d’un alphabet provocateur coquettement. Coquettement. Il se tue son présent à être à vif le tue. À vif de souvenirs bondé ce présent là de souvenirs qu’est le présent jusqu’à la gueule. Tel le barbet repu de soi jusqu’à la gueule aime sentir son soi tu es trop beau. Il écrit tu es belle en trop et tue le trop. Est le trop.
Viens mon aimée je t’aime d’une ardeur dévorante et sauvage (Faust à Marguerite)
Goethe |
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