Sous la voûte des tropiques
L’univers a basculé
D’un coup, dans une faille
Ouverte d’un coup
Dans le corps de la terre,
Brisure interne,
Un grand coup de sabre
Qui m’a jeté à terre.
Modifiant tout çà coup
La trajectoire des planètes
Le ciel s’est enflé soudain
Du fracas d’une comète
A la verticale de l’été
Pour aller se perdre
Dans de lointains obscurs
Habités par les larmes.
Faut-il tourner son regard
Vers un astre, qui a usurpé
Les couleurs du soleil
Répandu la cendre
Aux lointains de décembre ?
La lumière de l’espoir,
Allonge loin, des ombres
Et s’éloigne, vers le noir.
RC - 16 janvier 2013