|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 22 septembre 2013. oOo Ciel corbeau en couronne à nos chers disparus. Accroche à une branche ou guipure de marbre le pneu votif et boueux du ciel. Fut posé dans la boue avant de trôner haut en hommage au très bas très enfoui. Infini donc pour nous sans finition possible que nous sommes donc pas question posée. Corbeaux délicieux disant : « nous ne cousons aucun ourlet au ciel notre seule mission est d’être hauts perchés sur notre noir plumage et restés en couronne autour du cher Arthur qui nous qualifie d’anges. Vous êtes terrestres crions nous pour vous » croassent les corbeaux chères constellations. « Vous nous êtes très beaux dans votre queue de pie » répondons nous finis avec des contours flous. « Chers flous » répondons nous aux corbeaux donc au ciel ce moignon de l’infirme saison ce corbeau. « Bonne voix en couronne et fleurs artificielles à vos chers disparus » crient les corbeaux très vrais. De leur bonne voix d’ange à nos chers délicieux ils disent : « nos plumages sont la profondeur la vérité bleue nuit : Vérité-queue-de-pie que le caveau du ciel très envieux et très haut-perché à fresque nous plagie ».
Il fait corbeau sur le ciel peint a fresque et qui seuls nous saluent
Charles-Albert Cingria(en fait je me cite moi-même en pensant à lui) |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |