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Ce bois dont on fait sa porte |
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![]() oOo Devant le Jourdain de sa porte il attend le sésame et c’est lui qui s’ouvre et entre est son sésame. Son Canaan en bouche est sa chambre est sa porte dont il fait ses flûtes. Être amoureux de sa propre haleine est mon berger aussi de son Jourdain charriant tout son sésame au bois et ses flottants pipeaux. Devant son bois flottant est frappé d’une clef qui s’ouvre en s’allongeant. S’allonge passe à gué traverse de plain chant. A une porte ouverte obscure à poings fermés son barda Canaan au delà à portée. Le Jourdain de sa porte s’ouvre-t-il oh gué. Il est dans cet écart où le porte le non-semblant de la langue ses linéaments en errance hardie et ses greffes. Devant sa porte est dans sa porte épie son bois est de ce bois.
La porta/cieca, che reca/dove si è già, e divelta/resta biancommurate/e intransitiva… Giorgio Caproni |
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