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On a menti à l'enfant pas de fête foraine |
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![]() oOo Ville est pleine et nombreuse ici et la verdure est écrit sur les plates-bandes de la place. Un rai blanc de lumière rase les trottoirs avec un feu courant sous les pas familiaux car c’est la promenade. Sardanapalent les trottoirs les devantures. Il y a des palmiers avec des baobabs et des lettres de change d’un style exotique et moderne du nom moderne de graphisme. Tout est cet italique donc intelligent donc artistique et cher. Une fête foraine sans professionnels bat le pavé des rues. L’enfant cherche son tigre la main dans sa cage et son gros léléphant. Les voitures sont habillées en quotidien. L’enfant leur met du blanc du rouge et du rayé. L’enfant gifle la rue avec un escalier de branche du Bengale. Il a entendu ça rugir dans un journal. Il ignore bien sûr le vieux nom d’atrophias et en pleure de joie féroce d’innocence. Les railways rampent dans la jungle ensoleillée… Henry J.-M. Levet |
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