Valse vestale dans la brise matinale
A l’autre versant du vertige
Entre les voiles de l’insouciance
Et l’inclémence des océans
Valse vestale au sourire fatal
Je veux au crépuscule des orages
Oublier à l’ombre de tes prunelles
Les tristesses passées et celles à venir
Valse vestale valse vestale
Laisse ta pudeur déverser sa colère
Laisse ton corps maudire la souffrance
Loin des rives des fleuves arides
Valse vestale avant le bal final
Pour bannir angoisse et nostalgie
Pour briser le calice de la mélancolie
Et les miroirs des gloires lointaines
*
Valse vestale aux lueurs vespérales
Pour calmer l’orage des saisons rétives
Les chants des nuits sans chandelles
Et l’intense véhémence du désespoir
Valse vestale loin des spirales infernales
Loin de l’étoile qui voile l’horizon
Et livre les ardeurs de tes transes nocturnes
A l’errant éperdu pour un autre voyage
Valse vestale loin des palabres ancestrales
Des loups affamés de leurs sourires saumâtres
Sans nuire à ton corps sans fuir ses transports
Pour ne plus supporter les chants du précaire
Valse vestale ta grâce est sans égale
N’écoute que ton cœur suit ses battements
Au delà de l’épreuve au delà du déchirement
Rien ne m’est pénible hormis ton absence