Ensuite. Quoi ? Rien.
Mais quoi alors ? Rien ?
Non. Rien.
Juste pour le plaisir. Pourquoi ?
Rien. Pour rien. C’est qu’on n’a rien sans rien
de nos jours ! De nos jours ! De
nos jours. Ou
de ce qu’il en reste
-ra. Rien. Quoi ? Non.
Rien. Ensuite. Oui. Mais après
ensuite ? Rien ?
Toujours rien ? Non ? Effectivement
rien, nonobstant vous voulez dire ?
La réalité est parfaite, parfois.
Et pas seulement pour complaire, voyez ?
Elle ne saurait pas complaire
à rien, même pour le plaisir
scientifique, voyez : c’est l’écartèlement
qui te donne à humer. La science
n’y peut rien. Arrache.
Et ensuite, il n’y a plus rien.
Et ça n’est pas pour le plaisir.