Le mieux est tout de même
de tenter de
penser
malgré les contraintes
souvent et il faut rechercher
les bonnes méthodes
rituellement (le sang)
penser, penser et
laisser flotter (le sang)
malgré les contraintes (les trouver)
laisser flotter
rituellement (ah !)
le sang.
Le sang coule. C’est une certitude.
Alors il faut penser et les contraintes nous y aideront. Nous pensons rituellement.
Le sang s’esclaffe. Toute pensée est d’essence magique.
Laisser flotter.
Et endiguer. Je pense que le sang coule, là.
Je l’entends si je ne le vois pas. Je le pense si je ne le ressens pas.
De toutes façons, ressentir est un luxe déplacé en ces temps de massacre transparent.
Il y aura un jour. J’en suis d’accord.
Entretemps je compte les gouttes. Et le démembrement.
Rien et le sang se répandent. Toi aussi, dessine ces figures.
Achète mon œsophage pour dix centimes d’euros. Il ne lui manque que la parole ce matin.
Il n’y a pas la parole. Il pourrait lui rester le sang.
Peut-être. Oui. Peut-être.