Un petit d’éléphant traverse l’horizon ou c’est une flûte ou plutôt un enfant qui dort c’est une phrase. Il est à constater qu’écrire un texte est se surprendre à tout propos et bout du champ. Des haies se sont assises pour compter leurs baies leurs animaux leurs ailes qui les font bouger comme l’air qu’on respire. Ici cette respiration est le théâtre d’ombres de l’enfant-horizon qui rétrécit un peu au fur et à mesure que le texte glisse de son propre rêve. Un peu est un morceau énorme dans la phrase un petit d’éléphant dans un trou d’horizon. Un nuage peut-être qui lève la voile le peut-être en trop puisque vogue la voile. Efface l’éléphant. Le texte est le portrait qu’on laisse au bout du même bras comme une trompe.

ainsis’entasse l’homme ramassant les générations perdues

Tristan Tzara